Pour le sport

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Igor Martinache : La performance entre marché et progrès collectif , un enjeu politique majeur

« La marchandise « football » est redevenue rentable grâce à une politique délibérée [...] qui est appliquée à travers diverses réformes et moyens importants. Cette orientation est fondée sur une commercialisation maximale à tous les niveaux : faire payer plus et toujours plus de monde (ramener les spectateurs dans le stade, tenter d'instaurer les concours de pronostics, installer la publicité sur le dos des joueurs, etc...). En retour, la rentabilité dépend du succès de l'équipe. C'est le « résultat à tout prix ». Pour cela, acheter les meilleurs joueurs, mobiliser le public, augmenter les primes de match et d'entraînement, etc. Ainsi s'installent peu à peu ces atmosphères d'émeutes et de corrida qui caractérisent les grandes rencontres à l'échelle européenne avec son cortège de bataille sur le terrain, dans les tribunes, dans la rue, les défilés et autres manifestations. Joueurs, dirigeants, entraîneurs, spectateurs sont entraînés, sans s'en rendre compte, dans tout un engrenage dont le moteur est l'argent et l'objectif bien éloigné des préoccupations sportives des éducateurs et des pratiquants. Cette évolution n'est pas le fait du seul football. Elle gagne d'autres sports comme le basket et a des conséquences générales dans tout le mouvement sportif. Elle trouve son expression dans les conflits d' «  affaires » qui éclatent à un rythme accéléré » (Laurent, Barran, Faure, 1972 : 28-29).

 

On pourrait croire, en lisant ces lignes, qu'elles ont été écrites en écho aux multiples scandales qui scandent l'actualité sportive depuis plusieurs années. Et pourtant, elles ont été rédigées il y a 40 ans déjà, dans un ouvrage à six mains intitulé Les communistes et le sport à l'heure de Munich - on notera en passant la coïncidence significative qui fait que la ville hôte des Jeux Olympiques cette année-là est aussi depuis 1939 devenue le symbole du renoncement et de la lâcheté coupable.  Alors que se profilent les Jeux Olympiques de Londres, on peut  s’interroger sur l'attribution douteuse des grandes compétitions internationales, à l’instar des coupes du monde de football et du championnat du monde de handball au Qatar ou encore des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, mais aussi de la construction des grands équipements qui leur sont dédiés. Les « partenariats public-privés » qui président désormais à leur financement sont ainsi entrés dans le lexique de la novlangue néolibérale pour désigner la socialisation des profits et la privatisation des pertes. Et l'utilisation d'une partie des fonds du Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) pour la construction ou la rénovation des stades destinés à accueillir les matches de l'Euro 2016 n'est qu'un cas parmi bien d'autres de ce grand détournement. Un CNDS justement qui sert à cautionner le développement des paris en ligne puisqu'une partie de leurs recettes vont abonder ces fonds. Or, pas besoin d'être grand clerc pour deviner que ces « concours de pronostics » vont contribuer à favoriser les cas de triche, de truquage[1] et de dopage, qu'une puissante omerta continue à entourer, comme l'ont encore illustré les réactions suscitées par les propos de Yannick Noah il y a quelques mois concernant l’opportunité de légaliser ce dernier. La marchandisation toujours croissante du sport se reflète également dans bien d'autres manifestations : l'envolée indécente du salaire de quelques athlètes – masquant au passage la précarité du plus grand nombre-, transformés en « actifs spéculatifs » dans un mercato désormais quasi-continu où les logiques financières et marketing à courte vue ont pris le pas sur toute cohérence sportive. Inutile même de transférer réellement le joueur pour réaliser un « coup » comme l'ont montré récemment les rumeurs de transfert de David Beckham au PSG. Un « marché aux esclaves », comme le dénoncent certains[2], qui alimente aussi les juteuses commissions d'agents aussi bien encadrés que les évadés fiscaux tandis qu'il creuse l'endettement colossal des « grands » clubs de football européens. Entre autres manifestations de la marchandisation du sport, on peut aussi évoquer l'inflation des droits de retransmission qui restreint au passage l'accès de tous au spectacle sportif et impose des rythmes intenables aux athlètes, mais il ne faut pas oublier non plus la manière dont elle s'insinue dans la pratique du plus grand nombre, avec le développement des salles de gym privées et autres entreprises lucratives qui surfent sur les modes du moment, comme aujourd'hui le futsal. Or, il faut bien être conscient que cette évolution ne s’opère pas d’elle-même, elle est bel et bien le résultat d’un ensemble de décisions politiques prises notamment au niveau gouvernemental depuis une dizaine d’années. Si l’on peut effectivement s’amuser ou s’irriter de la valse -et du profil- des ministres chargés des sports depuis 2007, il ne faudrait pas croire pour autant qu’elle a conduit à l’immobilisme en la matière. Bien au contraire, c’est une libéralisation tous azimuts qui a été conduite dans ce secteur d'action publique comme en d’autres.

 

 

Ce bref panorama tendrait à apporter de l'eau au moulin de ceux qui condamnent sans appel la compétition sportive, voire l'érigent en matrice de l'extension de la domination capitaliste. C'est le cas évidemment du courant de la théorie critique radicale du sport, dont le chef de file est un ancien collègue bien connu au SNEP, Jean-Marie Brohm. Par sport, celui-ci désigne en effet « un système de compétitions physiques généralisées, universelles, ouvertes à tous, qui s'étend dans l'espace (toutes les nations, tous les groupes sociaux, tous les individus peuvent y participer) ou dans le temps (comparaison des records entre diverses générations successives) et dont l'objectif est de mesurer, de comparer les performances du corps humain conçu comme puissance sans cesse perfectible » (1975 : 89). Une telle approche présente à nos yeux plusieurs mérites : celui de définir le sport tout d'abord, là où un certain flou règne le plus souvent (dans ses enquêtes menées depuis 1967 sur les pratiques sportives des Français, l'INSEE enregistre ainsi comme « sport » ce que les gens font quand ils disent faire du sport !), de souligner son unité, mais aussi de rappeler son caractère éminemment politique quand certains s'échinent à la dénier pour asseoir leur propre domination (Defrance, 2000). Jean-Marie Brohm et ses partisans, réunis aujourd'hui autour de la revue Illusio, rappellent enfin que le sport moderne, sous sa forme de compétition strictement codifiée, s'est diffusé à partir des Public Schools britanniques rassemblant les élites du pays au 19e siècle, et entretient ainsi de profondes différences avec les jeux traditionnels. Une rupture historique essentielle mise en évidence par Norbert Elias et Erich Dunning (1994). Mais loin d'en faire un instrument de déchaînement des émotions les plus violentes comme les tenants de la critique radicale (Brohm, Perelman, 2006), ces derniers intégraient au contraire le développement du sport dans le « procès de civilisation » au cœur de la théorie d'Elias, à savoir le lent processus historique d'auto-contrôle des pulsions au niveau individuel qui va de pair avec la construction des États-nations (Elias, 1974, 1975).

 

La condamnation sans appel de la compétition et de la haute performance semble ainsi relever d'un essentialisme qui confond le sport et la marchandisation capitaliste qui préside toujours davantage à son organisation. Un biais qui paraît notamment tenir au faible ancrage empirique de cette critique radicale, dont on pourra du reste remarquer qu'elle n'est pas sans rejoindre le mépris traditionnel de certains intellectuels à l'égard des pratiques corporelles et du spectacle sportif en particulier (Michéa, 1998). Et pourtant, la distinction platonicienne entre corps et esprit est on ne peut plus trompeuse, comme l'ont montré entre autres, chacun à leur manière Pierre Bourdieu (1980) avec son concept d'habitus, ou Michel Foucault (1975) à travers son analyse des dispositifs disciplinaires. On apprend « par corps » comme disait le premier, et toute socialisation commence par celui-ci, ce qui en fait un enjeu primordial pour l'inculcation d'idées et de comportements, et donc le point de départ de toute entreprise de domination. Les diverses entreprises totalitaires l'ont bien compris en s'efforçant d'encadrer les pratiques corporelles dans toutes les sphères de l'existence, mais aussi les patrons et nombre de dirigeants politiques « ordinaires ». Récupérer la maîtrise de son propre corps constitue donc un préalable indispensable à toute politique d'émancipation, et en la matière le sport a un rôle éminent à jouer. Nous pouvons également nous inscrire ainsi en faux contre ceux qui s'efforcent de naturaliser les propriétés du sport, qu'il s'agisse de le condamner sans appel, ou à l'inverse de le parer de toutes les vertus, comme à l'heure actuelle où fleurissent les entreprises d'instrumentalisation du sport comme vecteur de santé, de paix, de cohésion sociale ou encore d'« intégration ». Comme le disait Pierre de Coubertin, aristocratique figure tutélaire que Jean-Marie Brohm (2008) a non sans raisons démystifiée, « le sport sera utile ou nuisible selon la direction dans laquelle on l'aiguillera, selon les bienfaits qu'on saura en tirer » (Hermier, Passevant, Zilbermann, 1976 : 103).

 

Il ne s’agit donc pas de rejeter la compétition et la haute performance par principe. Tout au contraire, ces dernières peuvent être placées au cœur des progrès humains et de l'émancipation. Le geste sportif est ainsi selon nous un élément culturel important, qui prend pleinement part au processus d'hominisation, c'est-à-dire au développement continu et collectif des facultés et savoirs. Pas plus que le sport, l'être humain n'a en effet de nature prédéterminée, comme disait Sartre, il est « condamné à être libre », c'est-à-dire à se créer en permanence. La compétition, aiguillon premier de la haute performance, offre ainsi aux femmes et hommes, aussi bien collectivement qu'individuellement, à expérimenter et à repousser leurs propres limites, et de cette manière à mieux connaître et maîtriser leur corps. Elle contribue ainsi de manière décisive au développement des techniques corporelles, mais aussi des connaissances scientifiques, dans des disciplines aussi diverses que la la médecine, la psychologie, la biomécanique, la sociologie, mais aussi la physique des matériaux, l'architecture, etc. La liste serait interminable. Le geste sportif est aussi culturel au sens où fait l'objet d'un partage et d'une transmission : l'école joue ainsi un rôle central dans cette transmission d'où l'impérieuse nécessité d'une éducation physique et sportive (EPS) ambitieuse et obligatoire. Une EPS digne de ce nom implique en effet des professeurs bien formés, des plages de temps suffisantes, et des équipements adaptés. Elle ne peut se réduire à un moment d'occupation et de défoulement facultatifs auquel la réduisent trop souvent certains. Et en la matière, la performance semble s'inscrire dans la volonté d'inscrire chaque élève dans la réalisation de son « chef-d’œuvre »  à l'instar de la perspective tracée par George Snyders (2008). Celui-ci refusait en effet de confondre démocratisation et massification scolaires et rejetait ainsi la fausse alternative entre le sérieux aride des pédagogiques magistrales ou l'abdication des exigences conduisant au nivellement par le bas. Pour ce pionnier des sciences de l'éducation qui avait connu l'horreur d'Auschwitz et le sublime de Mozart, l'éducation se devait de reposer sur deux piliers : la joie et le chef-d’œuvre. Le sport s'avère en effet propice aux deux de par sa dimension ludique et son incitation à dépasser ses propres limites. En la matière, loin de constituer un obstacle pour l'éducation, la compétition doit cependant en constituer un moyen et non la fin. L'un, et non le moindre, de ses intérêts pédagogiques est en effet qu'elle représente « la source et le contrôle de l'entraînement, et implique une programmation de l'activité » (Hermier, Passevant, Zilbermann, 1976 : 103). Les exploits sportifs sont encore culturels en tant qu'ils constituent une source d'émotions esthétiques partagés, un répertoire partagé de références composées de gestes athlétiques ayant acquis une dimension quasi-mythique, et enfin parce qu'ils fournissent des modèles pour les plus jeunes notamment, qui au cours de leurs entraînements vont s'identifier à tel-le champion-ne qui peuple aussi leurs rêves et parfois aussi les murs de leurs chambres.

 

Reste que le sport n'est pas éducatif en soi, ses effets dépendent étroitement de la société dans laquelle il se développe, et tout particulièrement de l'action de tous les sportifs et éducateurs qui œuvrent à sa diffusion. Et le développement d'un sport « humaniste », permettant de progresser vers le modèle de l'homme « complet » ou « multilatéral » cher à Marx s'avère à nos yeux incompatibles avec le capitalisme et la marchandisation des corps sportifs. Il est essentiel de rappeler tout d'abord que la  performance, y compris au plus haut niveau, est toujours le fruit d'un effort collectif (Faure, Fleuriel, 2010), impliquant non seulement entraîneurs, partenaires et autres membres de l'entourage direct, mais aussi la collectivité dans son ensemble qui offre les structures indispensables à sa réalisation. Les discours de certains champions évadés fiscaux qui renient la solidarité collective, que l'on a notamment entendu s'exprimer suite à l'annonce du projet du candidat socialiste d'instaurer un taux marginal d'impôt sur les revenus de 75% à partir d'un million d'euros, n'est qu'un avatar de ce mythe du « self made man » qui gangrène nos sociétés néolibéralisées. A l'instar du champ artistique (Menger, 2002), le sport professionnel constitue en effet un laboratoire du salariat néolibéral, où s'expérimente une précarité extrême qui résulte du principe du « winner takes all » - le « vainqueur rafle tout ». La performance peut ainsi s'avérer délétère quand elle est érigée en étalon premier de la distribution des revenus, favorisant de ce fait la « guerre de tous contre tous » et le recours à la triche et à la destruction de soi et des autres par le dopage. Et cela est valable non seulement dans le sport mais aussi dans les autres sphères de l'existence. Car la marchandisation néolibérale y encourage partout un « culte de la performance » (Ehrenberg, 1991) érigé en fin en soi et amenant un nombre croissant de personnes à devoir recourir à divers expédients pour « tenir » dans une atmosphère où la concurrence entre individus tend à effacer toute forme de coopération, y compris entre les collègues d'une même organisation. Là encore, il s'agit de rappeler l'importance de circonscrire compétition et performance à des temps et lieux clairement encadrés pour éviter d'en faire les instruments d'une « gouvernementalité » comme disait Michel Foucault (1997), cette forme de domination qui se cache derrière la fausse neutralité des instruments.

 

Vous l'aurez compris, si nous voulons rendre le sport émancipateur, il ne s'agit donc pas de séparer le bon grain des activités physiques non-compétitives de l'ivraie sportive, mais de libérer le sport de l'emprise du marché, tout en réaffirmant son unité. C'est-à-dire l'interdépendance qui existe de fait entre l'ensemble des disciplines, mais aussi entre « sport pour tous »[3] et haute performance -simultanément pratique et spectacle-, et enfin entre sport amateur et professionnel. Il ne s'agit en effet surtout pas d'abandonner ce dernier aux désirs et profits des « affairistes » en tous genres, mais au contraire de l'encadrer en reconnaissant le sportif comme un travailleur à part entière. C’est aussi le moyen d’affirmer et renforcer les formes de solidarité financière qui existent déjà sous la forme du reversement d’une partie des bénéfices de Roland-Garros ou de la Coupe du monde 1998 aux clubs amateurs, ou par la taxe Buffet sur les droits de retransmission télévisés qui permet d’abonder les fonds du CNDS.

Concernant la haute performance et le professionnalisme, cinq directions politiques peuvent ainsi être esquissées et tout au moins mises en débat, à rebours des diverses lois et mesures qui ont été adoptées au cours des dernières années notamment :

- dé-marchandiser le sport, c'est-à-dire le soustraire au maximum des logiques et intérêts mercantiles (en interdisant notamment les paris sportifs), pour l'ériger en droit garanti par le service public

- le « dé-financiariser, en imposant un réel encadrement des budgets des clubs, des rémunérations, tant « par le haut » que « par le bas »

- mettre en œuvre une véritable réappropriation collective des équipements mais aussi de la formation, tant des éducateurs et encadrants que des sportifs professionnels, dont le « double projet » ne doit plus se résumer à un simple slogan

- démocratiser la vie fédérale, la garantir réellement des influences marchandes et initier un débat réellement public sur les choix d'avenir du « mouvement sportif »

- affirmer les dimensions culturelles et sociales du sport, comme pratique et spectacle, pour en favoriser notamment l'accès à toutes et tous

 

Le sport doit ainsi être reconnu comme un véritable droit car il constitue un besoin humain fondamental, élément à part entière du développement culturel et pouvant mener l'homme au meilleur comme au pire. Pour éviter le chauvinisme et les dérives mercantiles, il convient selon nous de préserver le sport du marché, sans pour autant verser dans la célébration d'un amateurisme soi-disant désintéressé. Les pratiquants de haut niveau sont encore aujourd'hui trop souvent pris entre le marteau et l'enclume de deux types de domination symétriques : celle des « marchands » ou celle des dirigeants paternalistes du mouvement sportif (Fleuriel, Schotté, 2008). La nécessité de construire un véritable statut du sportif de « haut niveau » qui reconnaisse celui-ci comme un travailleur à part entière et le protège contre les aléas de sa pratique, mais aussi la garantie des conditions non seulement matérielle, mais en termes de temps et de compétences, pour que chacun puisse accéder à une pratique sportive durant sa scolarité ses études, sa vie professionnelle ou ses études, doivent être toujours garanties. Quoiqu'il en soit, la question de la haute performance engage des enjeux éminemment politiques, puisqu'il s'agit de définir quel type d'humains et de citoyens nous allons par-là former et devenir. Encore s'agit-il au préalable de bien s'apercevoir que « la compétition peut servir les meilleures et les pires des causes. Tout dépend des fins auxquelles elle est utilisée et en conséquence des formes qu'elle prend. Dans les conditions de la société capitaliste, deux conceptions s'affrontent : l'une, démocratique, utilise la compétition à des fins éducatives et culturelles, au service du plus grand nombre : l'autre ségrégative, mercantile et aliénante, se sert de la compétition à des fins de profit ou de diversion sociale » (Hermier, Passevant, Zilbermann, 1976 : 103).

 

Références

 

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FLEURIEL S., SCHOTTE M. (2008), Sportifs en danger. La condition des travailleurs sportifs,  Bellecombe-en-Bauges, éditions du Croquant

 

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SNYDERS G. (2008), J'ai voulu qu'apprendre soit une joie, Paris, Syllepses



[1]     Voir le rapport de l’Institut de Recherche International et Stratégique, « Paris sportifs et corruption, comment préserver l’intégrité du sport ? », 2012, disponible en ligne sur le site : www.iris-france.org

[2]     Expression qui trouve réellement tout son sens concernant la véritable traite dont sont l'objet certains jeunes joueurs de football originaires d'Afrique subsaharienne attirés en Europe par des agents peu scrupuleux (Bonnet, Meier, 2006)

[3]     Un « pont aux ânes » rhétorique qui servirait surtout à imputer au peuple son manque de pratique et à le culpabiliser pour cela (Adam et alii.1975 : 14)

 

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