Plus de 150 militants, syndicalistes, élus, acteurs du sport ont répondu présents à l'invitation de Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, pour continuer la voie tracée par Jean Guimier à travers des assises citoyennes pour le sport.
Aprés un hommage de la FSGT, du SNEP FSU, de la FNOMS et du PCF, les premiers prix Jean Guimier ont été remis à des personnalités pour leur engagement dans le développement du sport.
Les assises ont été ouvertes par une table ronde avec la participation de Lydia Martins Viana, co-présidente de la FSGT, Christophe Bassons, ancien cycliste professionnel, Serge Chabrol, secrétaire général du SNEP FSU, Jean-François Boëdec, Président de la FNOMS et Joël Delplanque, Président de la Fédération française de handball.
Les participants aux assises citoyennes pour le sport, venus des quatre coins de France, Marseille, Montpellier, Bordeaux, Lyon, Grenoble, Bourg en Bresse, Nevers, Vannes, Beauvais... ont décidé d'impulser dans leur ville des assises locales du sport et de travailler à un projet sportif rassemblant une majorité de citoyens à partir d'exigences conctrètes et de propositions applicables dès le lendemain des élections municipales.
Le fil conducteur de ces assises est l'émancipation par le sport par la construction d'une culture commune, qui s'appuie en premier lieu sur l'enseignement obligatoire de l'EPS dès la maternelle. L’émancipation, c'est d'abord libérer le sport de toutes formes d'instrumentalisations et se libérer soi même par la pratique d'activités physiques et sportives. C'est le droit à maîtriser son corps, c'est inscrire l’idée du progrès au coeur de la pratique pour toutes et tous, permettre à chacun d'atteindre l'excellence.
Dans son intervention, Pierre Laurent a rappelé que Jean Guimier était animé d'une idée révolutionnaire, la volonté de transformer la société avec le sport, mais également au-delà du sport. Sans évolution profonde de la société, sans une amélioration des conditions matérielles et démocratiques, le développement du sport pour toutes et tous ne peut véritablement être garanti. Il était convaincu que la naissance d'un autre monde était possible et que toutes nouvelles pratiques porteuses de transformations contribueraient à cet idéal.
Fidèle à ses ambitions de 20 ans, son engagement pour le sport découle de ce qu'il nommait lui même : "des conceptions qui prennent leur source dans l'idée que les activités physiques, sportives et de plein air ne sont pas "une chose en soi" ajoutée aux autres aspects de la vie, mais qu'au contraire, elles s'insèrent profondément dans la civilisation moderne."
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